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Mar 27, 2024

Équipage SpaceX

SpaceX s'apprête à lancer cette semaine sa mission Crew-7 vers la Station spatiale internationale (ISS), transportant quatre personnes qui poursuivront les recherches en cours à bord du laboratoire orbital. Le lancement, qui

SpaceX s'apprête à lancer cette semaine sa mission Crew-7 vers la Station spatiale internationale (ISS), transportant quatre personnes qui poursuivront les recherches en cours à bord du laboratoire orbital. Le lancement, qui comprendra une fusée SpaceX Falcon 9 et le vaisseau spatial Crew Dragon Endurance, est prévu le 25 août à 3 h 50 HAE (07 h 50 GMT).

Crew-7 est composé d'un groupe assez diversifié, avec des représentants de quatre agences spatiales différentes : l'astronaute de la NASA Jasmin Moghbeli, l'astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA) Andreas Mogensen, l'astronaute de l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) Satoshi Furukawa et l'agence spatiale russe (Roscosmos). le cosmonaute Konstantin Borissov.

Le séjour du quatuor chevauchera la mission Crew-6 de SpaceX pendant environ une semaine, alors que les membres de cette dernière termineront leurs propres rotations à bord de l'ISS et retourneront sur Terre. Crew-7 prendra le relais de l'Expédition 69, qui passera officiellement à l'Expédition 70 à la mi-septembre après l'arrivée de trois autres membres d'équipage à bord d'un vaisseau spatial russe Soyouz.

Crew-7 poursuivra ou commencera à travailler sur plus de 200 enquêtes scientifiques, dont chacune varie en termes de portée et d'orientation.

La NASA a récemment souligné certaines des expériences auxquelles Crew-7 participera dans un article sur le site Web de l'agence. Celles-ci incluent des études impliquant des échantillons de micro-organismes à l'extérieur de la station spatiale, des expériences portant sur l'effet de la microgravité sur le cycle du sommeil humain, des recherches sur la croissance microbienne sur les surfaces en acier inoxydable (comme celles des systèmes d'eau de la station) et une série d'observations qui aident suivre les réactions physiques et psychologiques des astronautes avant, pendant et après leur séjour dans l'espace.

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Pour l'enquête sur les micro-organismes externes de l'ISS, les astronautes prélèveront des échantillons libérés par les bouches d'aération extérieures des systèmes de survie de la station. Les chercheurs sur Terre prévoient d'analyser l'ADN de ces échantillons pour déterminer leur nombre varié ainsi que la distance qu'ils ont pu parcourir à l'extérieur de l'ISS, dans le vide de l'espace.

Ces informations sont destinées à aider les scientifiques à construire des environnements simulés pour voir comment des micro-organismes similaires peuvent se comporter sur la Lune et sur Mars alors que les futures missions dans l'espace lointain visent à réduire les contaminants terrestres.

En examinant les bactéries à l'intérieur de la station spatiale, l'enquête sur l'adhésion et la corrosion bactériennes étudiera l'accumulation de communautés bactériennes de plusieurs espèces, appelées biofilms, sur des surfaces en acier inoxydable similaires à celles utilisées dans les systèmes d'eau de la station.

Les observations de la capacité des biofilms à accumuler et à corroder ces types de surfaces en acier aideront les chercheurs à accroître le contrôle des biofilms lors des vols spatiaux de longue durée, améliorant ainsi les protocoles d'assainissement des composants embarqués fréquemment utilisés lors des missions de vols spatiaux en équipage.

L'étude Sleep in Orbit de l'ESA utilise un nouvel électroencéphalogramme (EEG) placé dans l'oreille pour mesurer l'activité cérébrale pendant le sommeil. Normalement, les EEG nécessitent un réseau de fils attachés à la tête d'une personne afin de mesurer les signaux électriques dans le cerveau. Le nouveau EEG avec écouteurs a été développé par le Centre pour l'Ear-EEG de l'Université d'Aarhus, au Danemark, et est censé être moins intrusif pour les astronautes pendant leur sommeil.

Les différences entre dormir sur Terre et à bord de l’ISS peuvent avoir un effet négatif sur les cycles de sommeil des astronautes, ce qui à son tour affecte leur qualité de vie et leur capacité à travailler et à fonctionner correctement. L'apesanteur, l'éclairage artificiel et le bruit constant des systèmes de survie de la station spatiale contribuent tous à des difficultés dans la capacité du corps à dormir efficacement.

Les relevés effectués par les astronautes sur Terre seront comparés aux mêmes mesures prises pendant leur séjour à bord de l'ISS. À l’aide de ces données, les chercheurs de Sleep in Orbit espèrent développer des stratégies pour lutter contre le mauvais sommeil et éclairer les pratiques visant à améliorer le bien-être des astronautes lors de missions de courte et de longue durée.